Monsieur le Président
Vous avez envoyé nos enfants à la guerre
Bien loin de leur patrie, sur la terre étrangère,
Et vous avez l'audace autant que le culot
Apprenant qu'ils sont morts, par un manque de pot,
D'afficher en affront votre "grande émotion"
Avec un air pincé, sans considération
Pour avoir entraîné dans un bourbier fatal
Des hommes pleins de vie, ce qui est immoral,
Afin de satisfaire à la seule ambition
De paraître plus grand aux yeux de la nation
En voulant justifier que la force brutale
Est seule alternative à sauver la morale
Du terrorisme né par la folie d'un monde
Dominé par l'argent que l'on porte à la ronde
Comme représentant une ultime valeur
Pour les gens dépourvus, pareils à vous, d'un cœur.
Que donc n'avez-vous pris par vous même les armes
Pour aller affronter à travers le vacarme
L'ennemi qui combat sur son propre terrain
Et que vous incitez à se venger demain.
Mais il en est ainsi de tous les décideurs
Juste sont bons à parler et à verser des pleurs
En se tenant bien loin à l'écart du danger
Que dans leur inconscience ils auront su créer
23 novembre 2008 - Jack Harris