Le chemin des Dames

Invité

Le chemin des Dames

Resterai-je sur cette terre
Où rien ne pousse plus ?
Tant de larmes ont mouillé cette terre,
Comme des pluies salées,
Lorsque les armes
Ont fini de se déchaîner
Sur la terre marquée
Par tant de drames,
Où rien ne pousse plus,
Pas même ces brins d'herbe...
Tant de fois les ai-je goûtés,
Pour retrouver
Le goût de la liberté.
C’est dans ses moments-là
Qu’on voudrait bien apprécier ce calme,
Où rien ne viendra perturber le temps.
C’est dans ce train que l’on m’a mis,
Et mes pas résonnent encore
Comme une armée de soldats,
Voulant arrêter le temps,
J’aurais aimé tant de fois
Oublier de vivre
Pour ceux qui ont voulu me punir
Dans un accord emblématique…
Dans la lumière des ombres,
Quand le jour se confond avec la nuit,
Rien ne réchauffera plus jamais ces corps paralysés,
Et ce rouge sang je l’étalerai,
Sur cette guerre enfouie en moi...
Lorsque j'aurai retrouvé le calme,
La nuit venue, j'aurai fini de dormir,
Il faut arrêter ce temps.
Et l’on voit ces hommes traversant
Le chemin des Dames,
Où tous les jours les sons des corps retentissent,
Comme un immense cœur inquiet qui bat...
Oh ! Combien de litres de sang couleront,
S’échappant de leurs corps
Pour trouver la liberté ?
Ce sang qui coule comme de l'eau,
Ce cœur qui a cessé de battre
Dans la poitrine de cet enfant décédé,
Tué par ces armes qui ont fini de crier.
Je reviendrai une dernière fois,
Marcher dans ce chemin des Dames,
Mais cette fois du bon côté…

Tant de fois les ai-je goûtés,
Pour retrouver
Le goût de la liberté.
C’est dans ses moments-là
Qu’on voudrait bien apprécier ce calme,
Où rien ne viendra perturber le temps.
C’est dans ce train que l’on m’a mis,
Et mes pas résonnent encore
Comme une armée de soldats,
Voulant arrêter le temps,
J’aurais aimé tant de fois
poèsie très belle merci

Invité

merci vivi

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