Celui qui fermait la marche...
Je connais un Homme qui fût Soldat
Il y a quelques années de son état.
Mais après une mauvaise blessure
Il a dû laisser tomber son armure...
Pendant la guerre au Liban
Il a perdu pas mal de sang,
Son corps a échappé au supplice
Mais gardé certaines cicatrices...
Il a un grand corps magnifique
Qui appelle des caresses bénéfiques,
J'aime poser mes doigts doucement
Sur tout ce qui peut-être sentiment...
Mais dans sa tête, des mauvais rêves
Le hante la nuit sans grande trève
De tout ce qu'il a vu et entendu
Et qui l'on, à ce point rendu...
Dans la nuit, il gémit, sans un cri.
Malgré les années passées
Et une autre vie bien remplie,
Il n'a pu oublier les atrocités.
En ce moment, il me fuit, il se replit,
Il n'écrit pas, ne téléphone pas, il ne dit rien,
Veut-il me protéger de toutes ces idées ?
Il sait que je peux rester à l'attendre sans fin...
N'oublie pas... Tu fermais la marche...
magnifique très beau poème, oh combien triste toutes ses guerres