Les nuits sans fin...

Les nuits sans fin

Les nuits sont longues,
Je voudrais tout oublier
Dans la pénombre de la nuit,

Dans ce silence amer, dans un monde
Où je n'ai plus ma place,
Dans ce monde impur où tout est rupture.

Pensant à mes nuits sans fin,
Et à ces amours lointaines,
Que de fausses déclarations, jamais d'opinions,

Qui glacent ce corps qui voudrait tant aimer.
Vieilles parodies ne sachant pas aller
Au bout des sentiments,

Âme volée ou âme violée,
Cela reste le même devant l'éternité.
Qui voudrait bien rire de moi ?

Comme une mendiante, à tendre la main,
De quoi se mettre quelque chose sous la dent.
Dans un cœur dur et rampant,

Mes rêves n’ont plus d'importance,
Les beaux jours ne sont plus pour demain,
Dans cette vie, il ne me reste qu'illusion.

Sans attirance, je me fous de ce qui peut m'arriver,
Loin de ces chimères formant une citadelle
Dans laquelle je reste pour m'abriter,

Abandonnée dans ce lit où toutes les nuits,
Aucune larme décente ne coule sur ma vie.
L’heure de la mort sonnera

Et lors de mon trépas, c'est au Ciel que je renaîtrai.

Auteur : Françoise le Vaillant

merci chère amie très bonne journée

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